Sous forme de pilules ou de gélules, ils contiennent des vitamines, des fibres... ou des omégas 3, et connaissent de plus en plus de succès. Mais lesquels prendre et dans quels cas ? Depuis 2006, l’Europe, puis la France ont donné une définition très précise à ce que l’on entend par compléments alimentaires: Ce sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter un régime normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou autres substances, ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou combinés, commercialisés sous forme de dose (gélules, pastilles, comprimés, ampoules ou sachets). Ces compléments alimentaires peuvent donc provenir : D’un aliment classique, de nutriments, de produits à but nutritionnel. Dans tous les cas, ces compléments alimentaires servent à combler d’éventuelles carences, mais ne servent pas à un but thérapeutique. On ne soigne pas une maladie avec des compléments alimentaires. D’autre part, il faut faire attention aux éventuels surdosages. Et ne jamais dépasser les apports journaliers recommandés sur les étiquettes des produits. Comme leur nom l’indique, les compléments alimentaires servent à compléter l’alimentation, en cas de carence. Cela dit, à certains moments de la vie, ils peuvent s’avérer utiles pour combler une carence. On sait que les femmes ont davantage besoin de fer que les hommes, à cause des règles ou des accouchements qui leur font perdre du sang. On sait aussi que les besoins en calcium sont importants, passé un certain âge, pour préserver la qualité des os et lutter contre l’ostéoporose. Nous avons donc besoin de vitamines qui sont des substances organiques, indispensables à notre santé, que l’on ne trouve que dans l’alimentation (à l’exception de la vitamine D synthétisée par la peau grâce à l’action du soleil).